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Rapport annuelRA 2020
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Situation générale

Rebecca Ruiz, conseillère d'Etat vaudoise, en charge de la santé et de l'action sociale et Présidente du Conseil de l'Office AI ainsi qu'Olivier Barraud, Directeur de l'office AI pour le canton de Vaud, dressent un bilan de l'évolution du rôle de l'AI dans le canton de Vaud.

Rebecca Ruiz

Conseillère d'Etat vaudoise, Présidente du Conseil AI

Pour l’ensemble des citoyennes et citoyens de notre canton, l’année 2020 aura été pour le moins particulière, sinon difficile. Elle l’a aussi été pour les bénéficiaires de prestations, ainsi que pour les collaboratrices et collaborateurs de l’office AI pour le canton de Vaud.

Mais, rassurons-nous, toutes et tous ont gardé le cap ! Il est vrai que l’office AI avait déjà entamé un virage vers le télétravail, pour des raisons aussi bien écologiques que de conciliation entre vie privée et professionnelle. Il n’en reste pas moins que, grâce au professionnalisme et au dynamisme de son service Informatique, la nécessité de mettre l’immense majorité du personnel en situation de travail à domicile s’est faite de façon optimale et dans des délais très brefs, dès le 16 mars 2020 ! Sans revenir sur les péripéties liées à la situation sanitaire de cette année 2020, l’office a joué la carte de la prudence et la plupart de ses collaboratrices et collaborateurs ont maintenu une forte adhésion au télétravail tout au long de l’année, adhésion qui s’est transformée en quasi-obligation (sauf situation justifiant absolument une présence physique), dès lors que la situation sanitaire s’est considérablement détériorée à l’automne.

Rebecca Ruiz - Conseillère d'Etat vaudoise, Présidente du Conseil AI

Pour l’ensemble des citoyennes et citoyens de notre canton, l’année 2020 aura été pour le moins particulière, sinon difficile. Elle l’a aussi été pour les bénéficiaires de prestations, ainsi que pour les collaboratrices et collaborateurs de l’office AI pour le canton de Vaud.

Mais, rassurons-nous, toutes et tous ont gardé le cap ! Il est vrai que l’office AI avait déjà entamé un virage vers le télétravail, pour des raisons aussi bien écologiques que de conciliation entre vie privée et professionnelle. Il n’en reste pas moins que, grâce au professionnalisme et au dynamisme de son service Informatique, la nécessité de mettre l’immense majorité du personnel en situation de travail à domicile s’est faite de façon optimale et dans des délais très brefs, dès le 16 mars 2020 ! Sans revenir sur les péripéties liées à la situation sanitaire de cette année 2020, l’office a joué la carte de la prudence et la plupart de ses collaboratrices et collaborateurs ont maintenu une forte adhésion au télétravail tout au long de l’année, adhésion qui s’est transformée en quasi-obligation (sauf situation justifiant absolument une présence physique), dès lors que la situation sanitaire s’est considérablement détériorée à l’automne.


Quand je souligne que le cap a été maintenu, je me réfère aux chiffres que vous pourrez consulter dans ce rapport annuel : le travail à distance n’a aucunement affecté la productivité de l’office, je salue en particulier les résultats du service Mineurs qui a poursuivi en 2020 une baisse de la durée moyenne de traitement, passant de 227 jours en 2018 à 119 jours en 2020. Autre fait remarquable : un maintien à un haut niveau des placements, 1'889 (l’objectif fixé par la responsable de département était de 1'800) alors que le marché du travail, pour les raisons que nous connaissons, s’est montré bien plus compliqué d’accès. De manière générale, on observe même une productivité légèrement à la hausse.

En ce qui concerne les bénéficiaires, nous avons constaté une grande inquiétude lors du premier confinement, notamment des personnes craignant de voir leurs indemnités journalières suspendues en cas d’interruption de la mesure en cours. Grâce à une rapide prise de position de l’Office fédéral des assurances sociales, le droit aux prestations a pu être maintenu. En deuxième partie d’année, certains bénéficiaires ont ressenti l’effet de l’isolement, ce qui a entraîné un soutien renforcé de la part des personnes en charge de leur situation. Cet apport relationnel supplémentaire n’est pas inscrit dans la loi sur l’assurance-invalidité et je remercie d’autant plus l’ensemble du personnel de l’office AI de l’avoir prodigué, de manière aussi humaine que naturelle. J’ai encore une pensée particulière pour les jeunes. Au-delà de la vague de fond soulevée par le développement continu de l'AI, l'office AI a mis en place, en partenariat avec le canton, des dispositifs permettant de favoriser leur intégration, dont la Cellule InterServices (CIS) qui trouve un écho particulier dans ce rapport annuel. Je me plais à souligner la créativité et l’état d’esprit positif de cet office, dont j’assure la présidence du Conseil, et je remercie chaleureusement ses collaboratrices et collaborateurs pour le travail effectué et les services rendus.

Olivier Barraud

Directeur de l'office

Vision OAI 2024

Dans la tempête de l’année 2020, je suis heureux que nous ayons réussi à trouver le temps et les moyens pour développer une vision pour les prochaines années. L’office AI a la chance de pouvoir s’appuyer sur une noble raison d’être, à savoir l’article 1b de la loi fédérale sur l'assurance-invalidité qui vise à :

  • prévenir, réduire ou éliminer l’invalidité grâce à des mesures de réadaptation appropriées, simples et adéquates;
  • compenser les effets économiques permanents de l’invalidité en couvrant les besoins vitaux dans une mesure appropriée;
  • aider les assurés concernés à mener une vie autonome et responsable.

C’est le pourquoi de notre existence en tant que service public.

Olivier Barraud – Directeur de l’office

Vision OAI 2024

Dans la tempête de l’année 2020, je suis heureux que nous ayons réussi à trouver le temps et les moyens pour développer une vision pour les prochaines années. L’office AI a la chance de pouvoir s’appuyer sur une noble raison d’être, à savoir l’article 1b de la loi fédérale sur l'assurance-invalidité qui vise à :

  • prévenir, réduire ou éliminer l’invalidité grâce à des mesures de réadaptation appropriées, simples et adéquates;
  • compenser les effets économiques permanents de l’invalidité en couvrant les besoins vitaux dans une mesure appropriée;
  • aider les assurés concernés à mener une vie autonome et responsable.

C’est le pourquoi de notre existence en tant que service public.


La vision OAI 2024, elle, ambitionne de répondre au « comment » notre raison d’être doit se vivre au quotidien. Elle est le fruit d’un travail collectif de l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs de l’office AI. Rédigée en deux paragraphes distincts dont le premier se concentre sur nos bénéficiaires et le second sur le fonctionnement de l’office, elle constitue désormais le fil rouge de l’ensemble de nos projets et actions. Je vous souhaite une bonne lecture de notre nouvelle source d’inspiration.

Notre vision OAI 2024

Pour nos bénéficiaires, nous voulons délivrer des prestations dans un esprit empreint d'humanité. Les bénéficiaires sont au centre de l'ensemble de nos actions. Nous voulons améliorer l'accessibilité, la transparence et la communication de notre office. Nous devons être à l'écoute de nos bénéficiaires pour améliorer continuellement notre fonctionnement avec un souci constant d'harmonisation, de vulgarisation et de simplification. La qualité et la durée de traitement sont des préoccupations constantes de l'office.

Pour notre office, nous voulons amener son fonctionnement dans une nouvelle dimension, s'inspirant des principes d'organisation collaborative, apprenante et agile. Nous développons une culture d'entreprise positive en adoptant un état d'esprit constructif, notamment dans notre rapport à l'erreur, tout en privilégiant la prise d'initiative. La collaboration s'intensifie à tous les niveaux, aussi bien à l'interne qu'à l'externe. Elle permet de garantir la fluidité de notre fonctionnement, d'anticiper les besoins et de construire de nouveaux partenariats dans l'intérêt de nos bénéficiaires.

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Conception: inetis
Photos: Céline Michel - M. Rustemi, office AI
Illustrations: Romain Mange